La France a souffert du système des « commissions et du financement occulte des partis politiques et des ONG ». Un système où Gauche et droite étaient compromis. Et des Ministres et des hommes politiques ont été condamnés.
En Tunisie, le fric est la question que tous occulte. Du pouvoir aux oppositions et aux ONG. C’est un secret de polichinelle que plusieurs ministres de Bourguiba se sont remplis les poches grâce aux Commissions, tout comme certains proches de Bourguiba et de sa femme, tout comme Ben Ali et sa femme, tout comme plusieurs ministres de Ben ali jusqu’à arriver à l’opposition de Ben Ali (qu’elle soit de gauche ou islamiste). Tous y compris les ONG qui se disent de droits de l’Homme connaissent parfaitement ce « système ».
A ce jour, l’après révolution en Tunisie ne contredit pas cette règle. Le nouveau Gouvernement sous la direction de Beji Caid Essebsi n’a pas parait-il la volonté politique pour en finir avec ce système. Il manque à Beji Caid Essebsi la volonté politique. Il lui manque aussi la culture de la transparence.
Avant la chute de Ben Ali, plusieurs opposants disaient par exemple qu’il fallait éviter ces questions qui ne pouvaient profiter qu’au régime. Maintenant que Ben Ali est parti, ou sont alors les rapports financiers de ces ONG et de ces partis politiques ?
La question se pose surtout pour les ONG qui n’étaient pas reconnu en Tunisie. Elles n’avaient pas par conséquent le droit d’ouvrir un compte bancaire au nom de l’ONG en Tunisie ni à l’étranger d’ailleurs. Pourtant, elles recevaient des subventions souvent sur des comptes personnels de ses membres.
Depuis la légalisation de plusieurs partis et ONG en Tunisie, on lit que ces derniers chercheraient à louer ou acheter des locaux en Tunisie. Mais comment avec quel argent ? et ou est passée la loi sur le financement public des partis politiques en Tunisie.
A Ennahdha, l’homme par lequel le scandale arrive est un proche de Rached Ghannouchi
Selon M. Abdelwahab Hani, M. Houcine Al Jaziri aurait touché les dons qui étaient destinés aux familles des prisonniers en Tunisie. Rached Ghannouchi l’aurait couvert.


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